«Freaks» appliqué à un objet réalisé avec Marion Lavedeau

Ce « super-objet » cherche à devenir supérieur aux objets dits « normaux ». Ses fonctions sont démultipliées et deviennent pouvoirs. Il est alors le Monstre sacré des objets. Sa multi-fonctionnalité semble alors elle aussi monstrueuse et surtout, inutile. En effet, l’abondance des outils empêche toute utilisation censée de l’objet. Celui-ci devient alors anormal, puisque hors-normes, hors-service. Ses excès l’ont conduit à une monstruosité formelle absurde. Le contexte de la publicité simplifiée et surjouée souligne l’excès car il devient absurde de promouvoir un objet inutilisable. L’ensemble procure un non-sens questionnant ironiquement la publicité mais aussi la surmédiatisation des «monstres sacrés» d’aujourd’hui.

This «super-object» wants to become the best of all objects. All those functions are like super power. That is a sacred monster of objects because its multi-functionality is monstruous but also useless. It becomes abnormal because out of order. Abnormality, this is how human freaks were defined in «Freaks», the movie by Tod Browning (1932). The excess of an advert context raises the question about the excessive media coverage of Giants today and promotion of unusable objects.